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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/117

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Commettre une erreur passagère.
Mais, grace à cet heureux jour,
Avant peu, j’aurai mon tour ;
Faire le bien, faire l’amour,
C’est ce que je veux faire,
À l’exemple de la fermière.

VI. Couplet.
La Marquise.

En vain je m’en défendrais,
J’eus toujours l’humeur roturière ;
La nature et ses attraits
M’offrent seuls ce qui peut me plaire.
Que n’est-il en mon pouvoir
De troquer tout mon avoir
Contre un époux qui, chaque soir,
Voulût, dans ma chaumière,
Me traiter en jeune fermière !

Dernier Couplet.
Catherine, au public.

  Moi, Messieurs, depuis deux ans,
Ici j’ai vécu solitaire ;
Mais, pour regagner le tems,
Je vais chercher à me distraire.
Pour charmer votre loisir,
Pour me donner ce plaisir,
S’il ne vous faut qu’un grand desir,
Un grand soin de vous plaire,
Vous reviendrez voir la fermière.

(Un ballet doit terminer la pièce. S’il n’y en a pas, il est facile de voir qu’on peut le supprimer, sans nuire à l’action ; le mieux pourtant serait qu’il y en eût un.)

FIN.