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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/17

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Henry, la retenant.

Comment, adieu ! est-ce que vous ne m’expliquerez pas…

Fanchette, se débattant.

Oh ! tenez, Henry, si vous m’aimez, ne m’demandez rien là-dessus.

Henry

Mais du moins dites-moi…

Fanchette

Je n’ons plus rien à dire. Ne me retenez pas, je vous en prie ! n’nous questionnez plus, vous n’en saurez pas davantage.

Henry, chagrin.

Mam’zelle Fanchette !…

Fanchette, s’enfuyant vers le château.

Adieu, adieu, Monsieur Henry.



Scène II.

Henry, seul.

Adieu !… adieu !… me voilà bien avancé ! — D’où vient ce mystère ?… Est-ce que Fanchette… Oh, non, non, c’est du bon, du sûr. Air simple, œil franc, dix-sept ans tout au plus, villageoise avec cela… il n’y a rien à craindre. — Mais ce Charles… Monsieur de Lussan… qu’est-ce que tout cela signifie ?… — Oh, ces femmes !… à peine au monde, elles vous font faire un chemin. À propos de chemin, et ma commission ? j’oubliais… Eh !