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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/28

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Scène VII.

LES PRÉCÉDENS, CATHERINE,

qui descend de sa ferme, portant, ainsi que Fanchette

qui la suit, tout ce qui est nécessaire au déjeûner.
Catherine, chante en entrant :

   La chose ne vaut pas le mot. »

la Marquise.

AH ! voilà Catherine ? — La charmante femme ! — je l’aime à la folie !

Élise, à part.

Quand on aime tout le monde !…

Catherine, saluant.

Votre servante, Mesdames.

la Marquise.

Bonjour, ma belle fermière. Êtes-vous de bonne humeur ce matin ? la journée sera-t-elle heureuse ?

Catherine.

À coup sûr, Madame, puisque j’ai le plaisir de la commencer par vous être agréable en quelque chose.

la Marquise, à Élise.

Comme elle est polie !