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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/39

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    Pour d’la tendresse,
      Il en avait,
      Il en montrait,
      Il en parlait,
    Tant et si bien que la pauvrette
    Un jour reçut sa foi dans
    Ces lieux où de tout tems,
      Ceux qu’amour guette,
    Vont s’prêter un serment,
      Qu’emporte l’vent.

Henry, à Fanchette.

La drôle de chanson

Fanchette.

Oui, drôle ! ça avance b’en nos affaires !

la Marquise.

Paix donc !

II. Couplet
Catherine.

      À peine ils furent unis,
    Que l’Monsieur, moins épris,
    Voulut tâter, à tout prix,
    Des plaisirs de Paris.
  Puis, achetant chez sa voisine,
  L’amour qu’il inspirait chez lui,
        Coquine
        Le mine ;
        Sa ruine
      Bient-tôt suivit.
      Le jour, la nuit,
      Seule et sans bruit,
    Julie, encor réduite à feindre
      Dévorait ses tourmens…
      Mais, femme à dix-huit ans,