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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/43

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Catherine, sans quitter sa route.

Quoi, Monsieur ?

Fierval.

Que vous m’avez enchanté, que j’amais je n’éprouverai rien de pareil ; que mon cœur…

Henry.

Monsieur, ces dames vous regardent…

Catherine, souriant.

Allez, allez Monsieur, suivez mademoiselle Élise, vous ferez beaucoup mieux que de vous arrêter ici à vous moquer de moi.

Fierval.

Ah ! Catherine, ne me faites pas cette injure !… Vous ne pourriez, sans une cruauté inouie, douter de la force d’un sentiment…

Catherine, rentre chez elle en reprenant son refrain.

    « La chose ne vaut pas le mot. »

Fierval.

Henry, suis-moi : j’ai mille choses à te dire.

Henry, à part, le suivant.

Encore une sottise !

Fin du premier Acte.