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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/47

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Catherine.

Que tu ne devais pas espérer de te marier jamais de mon consentement.

Fanchette, triste.

Ah !… je l’avions oublié, madame Catherine.

Catherine.

Eh bien, ressouviens-t’en, et ne l’oublie plus.

Fanchette, effrayée.

Aga ! — Quoi ! sérieusement ?…

Catherine.

Très-sérieusement.

Fanchette.

Mais par qu’eu raison ?

Catherine.

Point de questions inutiles ; songes seulement à ce que je te dis.

Fanchette.

Hélas, mon Dieu ! j’n’y songeons qu’trop !… Ce pauvre Henry !… Si vous saviez l’chagrin qu’ça l’y fera !… Il avait cru, & moi d’même, que peut-être ne seriez-vous pas toujours si fort fâchée contre les hommes, et qu’en vous r’accommodant avec l’mariage, vous nous auriez laiſſé faire connaiſſance avec lui…