Aller au contenu

Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/50

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Catherine.

Moi, je vais m’enfermer quelques momens dans mon cabinet ; qu’on ne m’interrompe pas ; j’ai besoin d’être à moi-même. (Elle passe la main sur son front, monte quelques marches, et se retourne.) Ah !… quand il plaira à Charles de revenir, tu lui diras que ses comptes ont besoin… Non, non, ne lui dis rien, je m’en charge.

Fanchette.

Oui, madame Catherine, (Seule.) Ah, Dieu ! Dieu mon sauveur ! qu’est-ce que j’allons devenir ! Ce pauvre Henry !… ce cher monsieur de Lussan !… Ah, jamais… non, jamais, il n’y a pas moyen. (Catherine entre dans son cabinet, disparaît durant une partie de la scène suivante, et vient ensuite se mettre à dessiner.)




Scène II.

LUSSAN, FANCHETTE.
Lussan

Ah, te voilà, Fanchette ?

Fanchette.

Paix, paix, Monsieur, madame Catherine est là.

Lussan

Elle est là, dis-tu ?… Tant mieux, je vais lui parler… lui parler !… j’en ai grand besoin !