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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/52

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Lussan.

Non, non. — Laisse-moi.

Fanchette.

Vous êtes trop ému, Monsieur, j’craignons.

Lussan.

Laisse-moi, te dis-je.

Fanchette.

Adieu donc. — Au moins n’lui parlez-pas tout d’suite. — Elle a dit comme ça qu’y n’falloit pas la déranger, qu’elle voulait être avec elle seule.

Lussan.

Non, non ; j’attendrai ; je travaillerai en attendant qu’elle descende.

Fanchette.

Allons… j’vous laissons… Adieu donc, Monsieur. (Elle sort, en témoignant son inquiétude.)



Scène III.

LUSSAN, à la table, à écrire. — CATHERINE, dessinant dans son cabinet.
Lussan. (Il arrange des papiers, compte, écrit,

et s’interrompt de temps en temps pour

parler.)

Oui, oui… je lui parlerai. — Je verrai… je penétrerai peut-être… Mais comment oserai-je ?…