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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/58

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Lussan.

Madame…

Catherine.

Avez-vous quelque chose à me dire ?

Lussan.

Oui, Madame.

Catherine, avec intérêt.

Eh bien, parlez : ne suis-je pas votre amie ?… venez ici, Charles, causons ensemble. (Elle quitte son ouvrage et lui montre une chaise près d’elle.)

Lussan, à part, en s’asseyant.

Dieu, par où commencer !

Catherine, à part.

Mais pourquoi donc le cœur me bat-il comme cela.

Lussan.

Madame…

Catherine.

Quoi ?

Lussan.

(À part.) Dissimulons encore, s’il est possible. (Haut.) Madame… j’ai à vous consulter sur un projet qui me chagrine plus que je ne saurais le dire. Vous m’avez témoigné tant de bontés depuis que mon bonheur m’a placé près de vous, que je n’hésite point à vous donner ma confiance, et j’espère…