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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/78

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Henry, bas à Fierval.

Oh ! ça, c’est vrai ; car ce n’est que pour me souffler ma maîtresse, qu’il……

Fanchette, joignant les mains, à Fierval.

N’nous perdez pas d’honneur, Monsieur, j’vous en supplions !

Fierval, riant encore plus.

Quoi ! sérieusement !… c’est pour cette petite Fanchette que…… Ah ! mon ami, je vous en demande pardon ; mais on ne tient pas à une pareille extravagance… ah ! ah ! ah !

Boniface, impatienté.

Allons, riez, riez ; vous vous expliquerez après peut-être.

Catherine, confuse.

Ah ! Monsieur, gardez-vous de croire…

Boniface.

Quoi ? — Diable m’emporte si j’y comprends le mot.

Henry, à Fierval.

Ménagez l’oncle, il apporte une dot immense.

Fierval

(À part.) C’est très-aimable. (Haut, plus sérieusement, à Boniface.) Monsieur… tout ceci n’est qu’une plaisanterie, il est inutile d’y faire attention. Quelques ordres relatifs à mon prochain mariage avec votre adorable nièce, m’ont amené dans cette ferme, où, je l’avoue, je ne m’attendais pas à trouver M. de Lussan, établi et déguisé de la sorte ; mais il faut l’excuser, l’amour a fait faire plus d’une folie ; et celle ci…