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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/80

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Henry, à part

La réponse ce soir.

Fierval, bas à Catherine.

Charmante ! — Mais croyez-moi, envoyez-le se déguiser ailleurs, cela vous compromettrait. — (À Lussan.) Adieu, Lussan, adieu, mon cher ; sans rancune ?… sans rancune, je vous demande en grace. (À Boniface.) Monsieur, je suis à vos ordres.

(Il sort avec Henry et Boniface, qui salue encore Lussan, avec intérêt.)



Scène VIII.

CATHERINE, LUSSAN, FANCHETTE, qui se tient derrière et observe la scène avec inquiétude.
Catherine, joignant ses mains sur son front.

Dieu ! que d’affrons !

Lussan.

Catherine ?… Madame… daignez m’écouter un moment ; ne faites pas tomber sur moi seul le ressentiment de la scène qui vient de se passer. Sans cet audacieux jeune homme…

Catherine.

Je lui rends graces, Monsieur ; il m’a appris à vous connaître, il a éclairé l’abîme où mon erreur m’allait précipiter. Et quel était votre but, en supposant que je ne fusse que ce que j’ai voulu être à vos yeux ? était-ce donc un motif pour vous faire un jeu de la perte de mon repos et de ma