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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/111

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lydie.

trop fondé contre l’audacieux auteur de sa honte, et des chagrins de sa famille. Elle ne put l’envisager qu’avec un mouvement qui tenoit de près à l’aversion ; et quand il s’empressa d’avancer pour elle un fauteuil à côté de sa tante, elle aussitôt le salua d’un regard qui démentoit formellement l’accusation d’une foiblesse trop tendre ; mais l’adroit futur, pour sortir d’embarras, détourna les yeux et la tête ; personne que lui ne remarqua ce mouvement de Lydie. — Saint-Hilaire fit un signe, et l’on parcourut les articles.

Le nom et les espérances d’Adhémar composoient à peu près le plus net de son bien. Il avoit déjà mangé la succession de son père, et menoit grand train celle d’une tante dont il venoit d’hériter récemment. Cependant, pour cacher autant qu’il pou-