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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/143

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lydie.

long ; mais c’étoit assez pour Valmont d’entrevoir que son ami guériroit, et ne seroit point estropié. Il lui dit, en l’invitant à prendre quelque repos : — « La perte de la fortune est peu de chose ; celle d’un gendre méprisable est un bonheur. Vous pleurez une sœur chérie… me voilà pour la remplacer ; et, si je ne peux, comme elle, enrichir votre fille, je saurai du moins la défendre, et vous répondre de sa bonne renommée. » — Saint-Hilaire, qui le connoissoit, se crut dès-lors moins à plaindre.

Lydie et mademoiselle Miller, malades seulement de saisissement et de foiblesse, n’avoient besoin que de repos et de quelques jours de régime. Préval, avec plaisir, se chargea de veiller à ce que rien ne leur manquât. Valmont donna son temps et toute sa tête à des devoirs plus difficiles.