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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/15

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putation ; j’ai apporté le plus grand soin à effacer du style les taches d’afféterie, et celles du néologisme qui y formoient contraste avec le naturel, ou, pour mieux dire, avec la vérité des caractères et des situations : car toutes les situations de Lydie ne sont pas vraisemblables, et néanmoins elles sont vraies. J’ai presque tout raconté de mémoire : ce qui fait que les réflexions ressortent du sujet, et non pas du système de la narration. Quant à l’inexpérience de l’art d’écrire, inexpérience dont le littérateur peut retrouver les traces à chaque page de Lydie, je la combattrai, et j’en rougirai d’autant moins, qu’elle n’a pas empêché le succès de vogue de mon premier ouvrage de théâtre[1], et que, par esprit d’humilité, comme par reconnoissance pour le public dont on éprouva l’indul-

  1. La Belle Fermière.