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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/14

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plus, aussi recommandables par leurs entours qu’irréprochables dans leurs mœurs.

On feroit un fort bon roman, très-amusant et très-moral, des erreurs et des infortunes de quelques-unes de ces victimes de l’éducation révolutionnaire. Celui-ci, on vient de le dire, n’en est tout au plus qu’une ébauche, et si rapidement tracée, qu’en y jetant les yeux dix ans après la publication du livre, j’avois peine à comprendre que les journaux l’eussent traité avec tant d’indulgence, et que, depuis, des éloges partiels et des citations dans quelques annales, en eussent prolongé le succès. Occupée maintenant d’ouvrages plus sérieux, et trop souvent contrariée par une santé chancelante, j’ai voulu du moins, faute de temps pour composer un meilleur roman de mœurs, rendre celui-ci moins indigne de sa petite ré-