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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/217

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lydie.

selle, lui dit-elle en tremblant, je veux savoir comment se porte mon père. » — « Vous voulez ? » — « Pardon…, mais, c’est que… je suis si inquiète !… » — « Eh ! d’où vient ? » — « Vous êtes sortie. » — « Cela peut être. » — « De très-grand matin. » — « Qui vous l’a dit ? » — « Je le sais. » — « Augustine, dit mademoiselle Miller à la femme de chambre, je vous défends de rendre à qui que ce soit compte de mes actions. » — « Au moins, reprit Lydie à voix basse, au moins vous m’assurez que mon père n’est point malade ? » — « Non ; il est en course pour son procès ; et moi, pendant ce temps, je garde… » — Elle s’arrêta. — « Mais, reprit Lydie, la maison est habitée ; quel besoin que vous la gardiez en l’absence de mon père ? » — « Un très-grand ; et j’y retourne dans une demi-heure. » — « Pourquoi donc en êtes-vous revenue ? » — « Pour vous dire