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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/227

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lydie.

lentement le vieil Évrard. — « Moi, moi, avec Augustine. » — « Bien des pardons, mademoiselle ; je n’ai pas d’ordre. » — « Eh bien ! je vous le donne ; ouvrez. » — Évrard branla la tête en souriant. — « Ouvrez-moi, vous dis-je, ou mes cris… — « Non, mademoiselle, vous êtes trop raisonnable ; vous ne voudriez pas me faire manquer au respect que l’on vous doit : nous serions forcés de vous porter chez vous. » — « Évrard, je vous en prie !… (Elle lui offroit sa bourse.) » — Évrard ôta son bonnet de nuit, salua jusqu’à terre, et ferma en dedans la porte de sa loge. — « Augustine…, dit Lydie avec force ; Augustine, il y va de ma vie ! obtenez d’Évrard qu’il nous ouvre, qu’il nous accompagne : ce moment est le seul favorable pour obtenir mon pardon de mon père… c’est le conseil de M. de Valmont. » — Augustine frappa, entra chez Évrard,