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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/236

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lydie.

il n’étoit pas encore grand jour. — « Évrard, dit-elle à l’honnête portier, ne seriez-vous pas bien aise de savoir des nouvelles de M. de Valmont ? » — « Oui sûrement, mademoiselle. » — « Eh bien !… allez tout de suite en demander. » — « De votre part, mademoiselle ? » — « Non… de la vôtre… comme de vous-même. » — Et Lydie se détourna pour cacher sa rougeur. — « J’y vais, mademoiselle ; j’y vais de ce pas. » — Évrard sortit à la hâte, et Lydie, pour n’être pas forcée de remonter chez elle, se mit à caresser les enfans d’Évrard. Il revint au bout d’un quart-d’heure. — « Eh bien ! demanda Lydie. » — « Je ne sais rien du tout, répondit tristement le vieux portier. Le médecin a défendu que l’on entrât de si bonne heure. Monsieur n’a pas encore sonné ; la garde ne bouge pas, ce qui fait croire au domestique que Monsieur dort… ; enfin, nous saurons