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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/254

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lydie.

tune, devenoit également indiscret et peu convenable, il ne songea qu’à la vente des biens dont il étoit forcé de se défaire pour s’acquitter envers tout le monde, et s’en fut, dans ce dessein, passer, seul, quelques semaines en Artois. Le château de Mordeck, d’une tenue très-coûteuse, et dans un état de délabrement encore plus onéreux, fut le premier mis en vente. Il y joignit quelques-unes des fermes échues à Lydie dans le partage réglé par le jugement qui la dépouilloit, et, du produit de tous ces biens, tira une somme considérable, mais seulement suffisante pour payer les frais de justice, et rembourser Valmont qui, avant son départ, avoit enfin souscrit à recevoir le montant de ses avances. De retour à Paris, Saint-Hilaire courut à Valmont. Celui-ci, sans la moindre objection, mais non pas sans projet, reprit et mit à part tout ce que son