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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/301

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lydie.

la voyant, son propre père, son père au désespoir cherchoit la figure brillante qui, dix-huit mois auparavant, avoit porté l’allégresse et l’amour dans tous les lieux où elle apparoissoit. Un jour… il n’étoit que huit heures du matin, Lydie étoit déjà levée, et les deux domestiques venoient de sortir. Saint-Hilaire écrivoit dans sa chambre. Mademoiselle Miller avoit engagé Lydie à venir au moins la voir déjeûner. Lydie, arrivée à l’instant, n’étoit pas encore assise, quand quelqu’un que l’on navoit pas entendu monter, ouvre la première porte de l’appartement. Mademoiselle Miller veut aller voir qui c’est ; Lydie lui fait signe de rester, y va elle-même, ouvre ; la seconde porte ; un homme en habit de voyage lui demande si mademoiselle de Saint-Hilaire… — « Juste ciel ! dit Valmont en la voyant chanceler… » — C’étoit lui, dont la vue chérie, dont l’af-