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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/58

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lydie.

ses ouvrages d’aiguille. L’une d’elles, en ce moment, la demandoit à l’entrée du château ; et Berthe, qui, dans toute autre circonstance, ne l’eût certainement pas dérangée pour pareille cause, s’empressa de la venir chercher ; ayant, d’ailleurs, pris toutes ses mesures pour que ce jour-là mademoiselle Miller fût obsédée de plusieurs détails domestiques qui l’attendoient au passage. — « M. de Valmont, dit celle-ci en s’éloignant, je vous confie mademoiselle : dans quinze ou vingt minutes je serai de retour. » — Quinze ou vingt minutes !… c’étoit déjà trop ; elle ne put revenir qu’au bout de trois-quarts d’heure. Adhémar, tout entier à son personnage ; l’avoit joué à faire illusion. D’abord, Lydie, plus occupée de Valmont que d’Adhémar, avoit mis son unique attention à attirer celle du peintre. Chaque fois qu’il la regardoit, elle tournoit les yeux vers lui, et cherchoit