para d’elle aux jeux, à la promenade sur l’eau, au retour dans le parc ; l’enivra de louanges et d’idées romanesques ; feignit de s’évanouir quand on parla de noce ; la salua le soir d’un air presque égaré ; et, le lendemain, alla, suivi de son jockey, faire une visite de quarante-huit heures dans un château situé à trois lieues de Mordeck. Il s’éloignoit ainsi, dans le double but d’écarter les soupçons qu’avoit dû faire naître sa conduite de la veille, et d’irriter Lydie, au point de l’amener à lui chercher querelle. Son but fut doublement rempli.
Mademoiselle de Saint-Hilaire, voyant s’écouler la matinée du second jour, ne put se défendre d’un violent dépit. Berthe n’avoit rien dit ; Lydie n’osoit la questionner ; il lui sembloit pourtant que, dans la situation d’Adhémar envers elle, quelques mots,