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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/84

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« Mais les bans publiés, le contrat, les notaires, tout le monde averti ?… — « Eh bien ! quoi ! un mariage pour un autre ; où sera donc le mal ? » — « Ces présens reçus… » — « Nous en aurons de plus beaux. » — « Mais Alphonse… Monsieur de Bellegarde… » — « Ils s’en iront. » — « Mon père… » — « Il s’apaisera. » — « Ma tante, mademoiselle Miller… » — « Votre tante plaidera pour vous, et mademoiselle Miller dira comme les autres. » : — « Monsieur de Valmont… Ah ! grand dieu, M. de Valmont ! Non, jamais je ne soutiendrai ses reproches. » — « Et de quel droit donc oseroit-il vous en faire ? Encore un bel ours, vraiment, pour s’occuper de lui ! » : — Lydie, épouvantée, répétoit avec réflexion : — « Impossible, impossible ! » — « Bah ! bah ! rien d’impossible quand on aime, et mademoiselle, a trop de goût pour ne pas aimer M. Adhémar.