Page:Cantillon - Essai sur la nature du commerce en général.djvu/327

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’entrer dans le détail des branches du commerce qu’il faudroit encourager pour le bien de l’État. Il me suffit de remarquer qu’il faut toujours tâcher d’y faire entrer le plus d’argent qu’il se peut.

L’augmentation de la quantité d’argent qui circule dans un État, lui donne de grands avantages dans le commerce avec l’Étranger, tant que cette abondance d’argent y continue. L’État échange toujours par là une petite quantité de produit & de travail, contre une plus grande. Il leve les taxes avec facilité, & ne trouve pas de difficulté à faire de l’argent dans les cas de besoins publics.

Il est vrai que la continuation de l’augmentation de l’argent causera dans la suite par son abondance une cherté de terre & de travail dans l’État. Les ouvrages & les Manufactures cou-