n’avait reçu que des marques de bienveillance et de bonté. En se séparant du Père Durocher, il lui dit « Je garderai de vous et de vos paroissiens un souvenir impérissable ! »
Comme il allait mettre le pied sur le bateau traversier, Jean-Charles entendit une voix flûtée lui crier :
« Hé ! bonjour, mon oncle ! bonjour donc ! » C’était l’ami Portugais qui venait lui faire ses adieux.
Nous avons oublié de dire que Jean-Charles avait donné à notre chasseur Québécois, son fusil, sa gibecière, etc.
— Bonjour ! mon cher M. Portugais ! répondit Jean-Charles.
— Quoi ! mon oncle, vous parlez à c’tte heure eh bien ! tonnerre ! vous allez toujours bien me dire votre nom avant de partir ?…
Jean-Charles lui apprit son nom et lui dit « Je vous invite à venir me voir à Sainte-R… pour faire la chasse. »
— Tonnerre ! oui, mon oncle… pardon, je voulais dire : M. Lormier ; j’irai, je vous le promets !
Au revoir ! fit Jean-Charles, en serrant la main du brave Portugais.