à la même peine, c’est-à-dire à un exil de douze ans, en dehors de la France et du Canada.
« Le jour même de leur condamnation, le frère et la sœur furent conduits par un agent de police jusqu’au Rhin, car ils avaient décidé d’aller vivre en Allemagne. »
La lecture de cet article parut causer une grande satisfaction au comte de Frontenac, car, le front rayonnant de joie, il appela Duchouquet et lui dit :
— Lisez cette bonne nouvelle !
Duchouquet, après avoir lu attentivement, remit le journal au gouverneur, en lui disant avec un large sourire :
— Notre ville, Excellence, est débarrassée d’une fameuse fripouille !
— Vous avez le mot juste, souligna Frontenac.
Maintenant, ajouta-t-il, pour récompenser le dévouement que vous avez montré en cette affaire, comme en toute