Page:Capus – Qui perd gagne.djvu/75

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Elle était vraiment charmante avec le peignoir bleu, et Paul Velard s’inclina devant elle, la trouvant très bien.

— Vous ne remarquez pas quelque chose ? lui dit-elle. Regardez mes cheveux.

— Tiens ! en effet, je me disais aussi… N’est-ce pas que nous avions raison, Jeanne et moi : avouez, Farjolle, que nous avions raison ?

— Certainement, répondit celui-ci.

— À propos, elle va bien, Mlle Jeanne d’Estrelle ? demanda Emma.

Velard répondit :

— Nous sommes en froid. Elle fait trop la noce, c’est fatigant. D’abord, Madame, Jeanne et moi il ne faudrait pas croire que ce soit une de ces liaisons… Ah ! non, par exemple. Nous sommes plusieurs de Paris, dans ses relations, sans compter les Brésiliens…

— Quels Brésiliens ? fit Emma, ne comprenant pas.

— Des Brésiliens quelconques. Ils sont là pour les diamants. Trop décavés, les Parisiens, pour offrir des diamants aux femmes…

— Ah ! bon ! j’y suis, dit Emma en riant.

Farjolle découpa le pâté et Velard se lança dans des