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Page:Carco - L'Homme traqué, 1922.djvu/159

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Il arriva qu’après une de ces scènes Lampieur, pris de scrupules inattendus, fit à Léontine des excuses et que celle-ci ne retint pas ses larmes…

— Mais ne pleure pas… voyons, ne pleure pas… dit Lampieur… Qu’est-ce que tu as ?

— C’est pas ma faute, murmura-t-elle.

Lampieur eut un fléchissement.

— Bien sûr, observa-t-il et, s’approchant de Léontine, il la considéra sérieusement avec un mélange de surprise et de compassion qui lui amollissait le cœur et lui prêtait à réfléchir.

— Pourquoi pleures-tu ? demanda-t-il, comme si la réponse de Léontine eût dû lui apporter une singulière rév