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Page:Carco - L'Homme traqué, 1922.djvu/28

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lui arriva par la suite, à deux ou trois reprises, de quitter le fournil pour aller boire chez Fouasse et créer à rebours une espèce d’alibi confus, il n’y avait personne dehors. Lampieur n’en avait pu croire ses yeux. Pourtant, il eût juré que quelqu’un était là, comme tous les soirs… Était-ce possible ? La rue vide avec ses trottoirs luisants, ses réverbères, les façades closes de ses maisons, s’ouvrait largement devant lui et ce n’est qu’à la hauteur des Halles, où commençait l’animation, qu’il avait rencontré les premières filles qui se promenaient.



II