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Page:Carco - L'Homme traqué, 1922.djvu/36

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pas et perdait du terrain. Au calme, au répit d’un instant, succédaient d’autres transes, plus mortelles, qui l’usaient comme une eau, goutte à goutte, ronge la pierre et la creuse… Sa volonté s’émiettait. Qu’en pouvait-il attendre ? Lampieur ne le sentait que trop et il en arrivait fatalement à admettre qu’une nuit, il ne savait encore laquelle, il céderait à une volonté plus tenace que la sienne et qu’il irait, là-haut, dehors, se rendre compte s’il y avait vraiment quelqu’un.


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