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Page:Carco - L'Homme traqué, 1922.djvu/95

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seule. Elle n’avait personne pour la défendre. C’était donc une chance à courir et cette chance l’épouvantait. Elle ne croyait plus à la chance. Superstitieuse comme toutes les filles des rues et lâche devant elle-même, Léontine balançait à prendre une détermination. Elle n’osait pas le faire. Puis elle s’en remit au destin, par lassitude, et elle s’abandonna complètement à lui et demeura où elle était.

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