que, cette fois, je suis « pris tout à fait par surprise ».
Jean Delande n’insista pas. Comme il se préparait à sortir, M. Grandmar, qui le connaissait bien, lui dit :
— Cette baisse vous affecte-t-elle ?
— Moi, M. Grandmar… ? Comment supposez-vous qu’un pauvre journaliste puisse être compromis dans une dégringolade des marchés ? Moi, je ne puis que gagner à ce jeu… !
— Comment cela, reprit le financier… ?
— Oh ! mais c’est simple, n’ayant rien à perdre je n’ai qu’une chance… celle de gagner…
— Mais vous pouvez y perdre votre capital !
— Comment le perdrais-je, puisque je n’en ai pas… ?
Le jeune homme sourit et se retira, pour se rendre au port tout proche.
Jean Delande était au service de « LA VÉRITÉ » à titre de rédacteur maritime. C’était