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MARIA STAR

Mme Stern (Maria Star) est Vénitienne. Outre ses Pensées[1], elle a publié : Quinze jours à Londres ; Impressions d’Espagne (Paris, Ollendorff) ; Âmes de chefs-d’œuvre (Delagrave) ; Chaînes de fleurs ; Terre des symboles ; Vision de beauté ; Le cœur effeuillé (théâtre) ; Le témoin ailé, prose rythmée, musique de Gaston Lemaire ; Les deux gloires ; Faut-il pardonner ? Histoire (roman en anglais) et Qui l’emporte ? (Lemerre).


— L’imagination n’est peut-être que la mémoire d’une vie antérieure.

— La rouerie est la finesse de ceux qui ne possèdent pas de finesse.

— 11 y a des natures inférieures pour qui la louange est un effort. Leur silence est un suffrage.

— Au milieu de douze imbéciles, c’est l’homme d’esprit qui est une bête.

— L’importance est la dignité des sots.

— Combien de secrets sont trahis par vanité : on veut montrer qu’on était digne d’une confidence.

  1. Maria Star. Autour du cœur. Pensées nouvelles pour la 3e édition française. Institut vénitien des arts graphiques, Venise, 1912.
    Le même, éditée Paris, chez Lemerre, avec illustrations en couleurs de Madeleine Lemaire.