Page:Cario - Regismanset - La Pensee francaise.djvu/444

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— Tant qu’on pleure sur soi-même, on a les yeux obscurcis ; quand on pleure sur les autres, on voit.

— La paresse du monde est telle qu’il s’en tient à une étiquette une fois donnée. Son premier jugement est le dernier.

— Un des plaisirs des relations de famille, c’est la franchise brutale. On se venge entre soi de la contrainte qu’impose le monde.

— On peut juger les gens par les inimitiés qu’ils s’attirent.

— Il est imprudent de dire du mal du prochain. Il est dangereux d’en dire du bien.

— Les gens aiment à parler d’eux-mêmes. Ils préfèrent en dire du mal que de n’en rien dire.

— L’amour est un joli rôle souvent confié à de mauvais acteurs.

— Dans le royaume de l’amour, la mendicité est interdite. Ne demandez rien, prenez tout.

— Les hommes aiment les femmes parce qu’elles ne leur coûtent rien ou parce qu’elles leur coûtent trop.

— En amour, l’homme cherche le plaisir, la femme le bonheur.

— Ce qui gâte souvent l’amour le plus sincère, c’est la crainte d’être dupe.

— Médire des hommes c’est les aimer encore.

— Une femme qui met la tendresse de son amant au-dessus de sa fidélité a des chances de voir durer sou bonheur.