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ALMÉNORADE.
Hé bien, cet art en moi va briller aujourd’hui,
Pour toi, cher Orcanor… mais, que vois-je ! c’est lui !
Scène IV.
ALMÉNORADE, ORCANOR, ELMIRE, ORMIN.
ORCANOR.
Oui, Madame, c’est moi, que la gloire ramène
Dans les fers de l’amour dont il chérit la chaîne ;
Lui seul fait des héros ; en soupirant pour vous,
Qui coupe tête & bras, goûte un plaisir bien doux !
De l’avare Acheron, en contentant l’envie,
J’espérais avec vous, rendre autant à la vie,
Que mon bras à la mort a livré d’ennemis…
Que vois-je ! cet espoir ne m’est-il plus permis ?
ALMÉNORADE.
Que dites-vous, ô Ciel !
ORCANOR.
Vous répandez des pleurs, trahissez-vous ma flâme ?