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Scène II.
Mlle DE L’ORME, HENRIETTE.
HENRIETTE.
Hé bien, Mademoiselle ; avez-vous parlé à Monsieur votre pere ? est-il vrai que son Monsieur Dumont arrive aujourd’hui ?
Mlle . DE L’ORME.
Il n’est que trop vrai !
HENRIETTE.
De quoi êtes-vous convenue avec lui ?
Mlle . DE L’ORME.
De rien ; je n’ai jamais pu m’en faire entendre.
HENRIETTE.
Cela est quelquefois commode d’avoir un pere ou un mari sourd ; mais non pas dans ce moment-ci, où il n’y a pas de temps à perdre. Cependant il faut que vous sachiez une chose ; c’est que votre amant du couvent est ici.
Mlle . DE L’ORME.
Le Chevalier de Mirville ! & comment cela ?
HENRIETTE.
Il a appris à Tours, que Monsieur Dumont marioit son fils à Paris, à la fille de Monsieur