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de l’Orme, il est parti sur le champ ; il veut vous parler, il croit que vous le trahissez & que vous consentez à ce mariage ; je l’ai vu, il va venir ici dans le moment.
Mlle. DE L’ORME.
Ah, qu’il s’en garde bien ! mon pere va rentrer : Henriette, va plutôt le trouver, dis-lui bien…
HENRIETTE.
Ma foi, Mademoiselle, dites-lui vous-même, car le voilà.
Scène III.
Mlle. DE L’ORME, M. DE MIRVILLE, HENRIETTE.
M. DE MIRVILLE.
Oui, Mademoiselle ; c’est moi qui veut savoir de vous-même si vous m’abandonnez, si vous m’avez assez peu aimé, pour consentir aujourd’hui à en épouser un autre ?
Mlle. DE L’ORME.
Ah, Chevalier, pouvez-vous avoir cette pensée ? mais si vous m’aimez encore, à quoi m’ex-