Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 2.djvu/131

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Mad. POURSUIT.

Des notes, des notes ! Faites-en sur ce que je vous dis.

M. DE LA BARRE.

Ne vous inquiétez pas, continuez, je vous prie.

Mad. POURSUIT.

Mes enfans sont devenus grands ; & mon mari est mort.

M. DE LA BARRE, chantant.

Je n’en crois rien,
Je n’en crois rien.

Mad. POURSUIT.

Mais, Monsieur, vous savez bien que je suis veuve ?

M. DE LA BARRE.

Veuve ? oui, oui.

Mad. POURSUIT.

Depuis que mon mari est mort, je ne puis plus tenir mes enfans dans le respect ; le plus grand, qui est majeur, m’accuse de l’avoir fait périr faute de secours.

M. DE LA BARRE, chantant.

Je n’en crois rien,
Je n’en crois rien.

Mad. POURSUIT.

Mais vraiment, vous avez bien raison ; le