Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 2.djvu/334

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M. D’ORBEL.

Et elle étoit vraie sa gaieté ; elle rioit de l’ame ; ce n’étoit pas une grimace ; ce n’étoit pas que le rire lui sieyoit bien.

M. DE GRAND-PRÉ.

Oh, elle n’y pensoit seulement pas.

M. D’ORBEL.

Je me souviendrai toute ma vie de l’histoire de cet Abbé.

M. DE GRAND-PRÉ.

A Vincennes ?

M. D’ORBEL, riant.

Oui.

M. DE GRAND-PRÉ.

D’Erviere y étoit ; il doit s’en souvenir.

M. D’ERVIERE.

Si je m’en souviens ! je ne l’oublierai jamais.

M. D’ORBEL, riant.

Quand je pense encore, comme l’Abbé donna dans le panneau. Ah, ah, ah, comme il croyoit… Ah, ah, ah, je n’ai rien vû de si plaisant, ah, ah, ah !

M. DE GRAND-PRÉ.

Comme elle l’avoit amené par dégrés à croire que…