Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 2.djvu/335

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M. D’ORBEL.

A croire, ah, ah, ah, ah, ah.

M. D’ERVIERE.

Oui, à croire ; c’est vrai cela, ah, ah, ah.

Ensemble, riant tous trois à l’excès.

Ah, ah, ah, ah, &c.

M. D’ORBEL.

Ah, je n’en puis plus !

M. DE GRAND-PRÉ, finissant de rire.

Ah, ah, ah.

M. D’ORBEL.

Mon ami, tu as fait là une perte irréparable.

M. DE GRAND-PRÉ, pleurant.

Ah, je le sais bien ! retombant dans son fauteuil.

M. D’ORBEL.

Tu ne dois jamais t’en consoler.

M. DE GRAND-PRÉ.

Moi, moi, m’en consoler ! Je me regarderois comme un lâche, si j’en avois la pensée ; d’Erviere le sait bien ; oui, mon cher d’Erviere, je veux que nous la pleurions toujours ensemble ; il n’y a plus d’autre douceur pour moi. Me le promets-tu ? Il pleure.

M. D’ERVIERE.

Ah, si je te le promets ! assurément.