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vous me feriez plaisir de lui dire ce que je vais vous expliquer. Asseyez-vous.
L’ABBÉ.
Et non, je vous l’enverrai, cela vaudra mieux.
Le PRÉSIDENT.
Je voudrois qu’il fût prévenu ; cela sera fait dans un instant.
L’ABBÉ.
S’il n’y est pas, je viendrai vous revoir.
Le PRÉSIDENT.
C’est que je voudrois vous éviter cette peine-là.
L’ABBÉ.
Ce n’est jamais une peine pour moi.
Le PRÉSIDENT.
Si fait, vous avez des affaires. En deux mots…
L’ABBÉ.
Il est près de deux heures & demie. Je ne peux pas.
Le PRÉSIDENT.
Hé bien, en vous reconduisant, vous serez au fait aussi bien que moi. L’Abbé s’en va & le Président suit. L’Abbé Basane connoît un homme depuis mil sept cent quarante-cinq, qui a envie d’avoir un morceau que j’ai ; qui est unique ; c’est… vous le connoissez. Ils sortent tous deux. Les Labyrintes de Bernard Hachin.