Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 4.djvu/181

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M. PILLIER.

Oui, avec les pompes qu’il y a à présent, comment voulez-vous que cela arrive ?

Le GARÇON.

Oh ! il est vrai qu’il n’y a plus rien à craindre.

M. PILLIER.

Il y a des choses bien plus intéressantes que tout cela. Avez-vous entendu parler de l’Opéra ?

Le GARÇON.

De l’Opéra ?

M. PILLIER.

Oui, de l’Opéra ?

Le GARÇON.

Oui, Monsieur, on dit qu’il y en a un nouveau.

M. PILLIER.

Je le sais parbleu bien ; on ne veut pas donner des anciens.

Le GARÇON.

Mais les nouveaux ne dureront-ils pas davantage ?

M. PILLIER.

Eh non, vraiment ! malheureux Opéra ! & personne n’y pense !