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M. SANGLIER.
Eh bien ! voyons.
M. PILLIER.
Laissez-moi faire.
Scène III.
M. QU’IMPORTE, M. PILLIER, M. SANGLIER.
M. PILLIER.
On voit bien qu’il n’y a pas d’Opéra, Monsieur, aujourd’hui, sans quoi on ne vous verroit sûrement pas ici.
M. QU’IMPORTE.
Qu’importe ? Moi, je vais à l’Opéra, aux Italiens, aux François, cela m’est égal.
M. SANGLIER.
Mais s’il n’y avoit pas d’Opéra, cependant, vous en seriez fâché ?
M. QU’IMPORTE.
Qu’importe ? Il y auroit autre chose, ou bien j’irois à la promenade ces jours-là, ou je ferois des visites.
M. PILLIER.
Mais vous n’entendriez plus de bonne musique françoise.