Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 4.djvu/298

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une si bonne réputation, que je vous ai fait chercher partout ; je vous ai demandé à Monsieur de la Bonde, il m’a dit qu’il ne savoit ce que vous étiez devenu.

M. DUMONT.

Je le crois bien, Monsieur ; c’est lui qui m’a perdu.

Mad. DE LA BRUYERE.

Et comment cela ?

M. DUMONT.

J’avois eu le bonheur de plaire à M. de Rondiere, chez qui se tient le Bureau…

M. DE LA BRUYERE.

Il m’a beaucoup parlé de vous, Monsieur de Rondiere, c’étoit ce qui m’avoit donné envie de vous avoir.

Mad. DE LA BRUYERE.

Laissez-le donc achever, Monsieur.

M. DUMONT.

Eh bien, Monsieur de la Bonde a profité de trois jours, que je n’ai pas pu quitter ma mere, qui étoit à toute extrémité, pour me faire ôter mon emploi.

Mad. DE LA BRUYERE.

C’est affreux ! & est-elle un peu à son aise, Madame votre mere ?