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attacher la sonnette. Il étoit bien nécessaire d’être dans la rue pour me conter tout cela. Je n’ai jamais vu de nuit d’été aussi froide. Allons, allons, passez. (Ils rentrent tous les deux.)

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Scène II.

M. DE SAINT-VIGNARD, M. DE LA VIROUX, avec des fusils.
M. DE SAINT-VIGNARD, appellant bas.

La Viroux ?

M. DE LA VIROUX.

Me voilà.

M. DE SAINT-VIGNARD.

Il vient d’entrer quelqu’un chez Madame Victorin ; si c’étoit le Chevalier ?

M. DE LA VIROUX.

Comment veux-tu que ce soit lui, puisque nous l’avons laissé à table ?

M. DE SAINT-VIGNARD.

Il pourroit avoir couru.

M. DE LA VIROUX.

Et par où ? nous l’aurions rencontré ; il