Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 5.djvu/222

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M. VICTORIN.

Voyons comment vous sortirez de là ?

Mad. VICTORIN.

Il faut que vous m’aidiez.

M. VICTORIN.

Moi ?

Mad. VICTORIN.

Oui, je n’ai voulu me confier qu’à vous.

M. VICTORIN.

Que faut-il que je fasse ?

Mad. VICTORIN.

Que vous attachiez la corde de la sonnette qui est auprès de la porte, de maniere qu’on ne puisse pas l’ouvrir sans qu’elle sonne.

M. VICTORIN.

Cela est bien aisé.

Mad. VICTORIN.

Elle fera du bruit qui éveillera le chien, qui sera lâché, & qui viendra auprès de la porte : je ne crois pas pour lors que le Chevalier Du Parc ose entrer. Il passera peut-être la nuit comme cela, & tout le monde se moquera de lui.

M. VICTORIN.

Vous êtes bien folle ! Allons, je m’en vais