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M. De SAINT-AURELE.
Je le voudrois bien. Flamand, vous irez chez mon Notaire, savoir s’il sera chez lui à midi, demain.
FLAMAND.
Oui, Monsieur.
M. De SAINT-AURELE.
Ma fille, j’ai bien des choses à te dire.
Mlle. De SAINT-AURELE.
Qu’est-ce que c’est donc, papa ?
M. De SAINT-AURELE.
Ah ! tu n’en seras pas fâchée.
Mlle. De SAINT-AURELE.
Mais encores ?
M. De SAINT-AURELE.
Va, va te coucher : tu ne te réveilleras pas toujours fille. (Il tousse.) Tu dois m’entendre ; je t’expliquerai cela.
Mlle. De SAINT-AURELE.
Mais, papa, tant que je serai avec vous, je ne m’ennuierai point d’être fille.
M. De SAINT-AURELE.
Oh, oui, elles disent toujours cela ; mais elles sont bien aises quand on les marie. (Il tousse.) N’est-ce pas, Flamand ?