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M. D’AVARIN.
Si vous le permettez, je vais faire des perquisitions, qui nous mettront à portée de prendre des mesures, qui détruiront les suites d’un pareil commerce & le scandale qui pourroit tomber sur cette maison.
M. DE LA RIVIERE.
Faites ce que vous croirez convenable, mais avec prudence ; il seroit affreux d’humilier ses freres injustement. Soyez bien sûr avant que d’agir.
M. D’AVARIN.
Eh bien, interrogez-les, pendant que je vais chercher par-tout.
M. DE LA RIVIERE.
C’est à quoi je pensois.
M. D’AVARIN.
Vous devez vous attendre qu’ils nieront tout, ainsi dites que vous êtes certain de ce que vous avancerez.
M. DE LA RIVIERE.
Mais le suis-je, & dois-je mentir ?
M. D’AVARIN.
Mentirez-vous en leur disant ce que je viens de vous apprendre, ne l’avez-vous pas entendu ?
M. DE LA RIVIERE.
Il est vrai ; mais les hommes sont sujets à l’er-