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que Monsieur le chanoine vous en feroit avoir ; parce que c’est son ami depuis long-temps.
M. FESTONS.
Fort bien.
De. MONIQUE.
Il n’est pourtant pas aussi âgé ; car il n’étoit pas encore Chanoine du temps du sacre de 1722.
M. COLLIGER.
C’est assez.
De. MONIQUE.
J’y étois moi à ce sacre, c’est-à-dire, à Reims. Eh ! mon Dieu, tenez, nous avions chez nous un beau Monsieur qui y étoit logé, qui me trouvoit bien gentille. Ah dame ! j’étois plus jeune que je ne suis. Mais c’est qu’on a tous les ans douze mois, comme vous savez. Monsieur le Chanoine vous contera tout cela ; car il a plus de mémoire que moi.
M. FESTONS.
Mais si vous n’allez pas le chercher, nous nous en allons.
De. MONIQUE.
J’en serois bien fâchée. Ne vous impatientez pas.