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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/203

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moindre circonstance, ce que les auteurs contemporains négligent trop souvent.

M. FESTONS.

Oui ; mais s’il te tient trop long-temps, je t’avertis que je partirai ; je dois rendre compte demain matin de ma besogne à Paris : je t’ai attendu assez.

M. COLLIGER.

Je compte, après cette conversation, de faire un livre unique sur cette matiere, & qui fera tomber tous les autres.

M. FESTONS.

Tu ne suis que tes idées, & tu ne m’écoutes pas.

M. COLLIGER.

Je t’ai entendu de reste ; je ne te ferai pas attendre.

M. FESTONS.

A la bonne heure.

M. COLLIGER.

Tu sais bien que je n’ai pas le sol ; ainsi je n’ai pas envie de rester ici sans toi.

M. FESTONS.

Ma foi, je n’ai que ce qu’il me faut pour la poste & pour payer la dépense de notre auberge.

M. COLLIGER.

Tiens, nous allons avoir des nouvelles du Chanoine.